#ClimateMattersAtBosch : BSH concrétise l’économie circulaire en Belgique
L’économie circulaire en Belgique
Soucieuses de protéger les ressources naturelles pour les générations à venir et d’assurer la continuité de leurs activités sur le long terme, de plus en plus d’entreprises adoptent un modèle économique circulaire.
Une économie circulaire consiste à réduire et à prévenir la pollution et la production de déchets, à réutiliser les produits et matériaux existants ainsi qu’à régénérer les systèmes naturels. L’objectif est de redéfinir la notion de croissance, en se focalisant fortement sur les avantages sociaux positifs.
En Belgique, la circularité gagne progressivement en ampleur. Avec la réalisation de la « Vision Économie circulaire 2030 » de la FEB (Fédération des Entreprises de Belgique), l’industrie passe également à la vitesse supérieure. D’ici à 2030, la FEB entend consolider et matérialiser la position de l’industrie belge comme leader dans l’économie circulaire. Cette démarche relève de la responsabilité partagée des entreprises, des décideurs politiques et des consommateurs.¹
Bosch est une entreprise qui attache une grande importance à la durabilité de ses activités. Elle a ainsi pris des mesures concrètes en vue d’adopter un modèle économique circulaire. BSH Home Appliances S.A., filiale du groupe Robert Bosch et fabricant de gros et petits appareils électroménagers à travers le monde, se consacre sans relâche à la remise à neuf et au recyclage des appareils et composants. Elle vise à prolonger la durée de vie de ses produits, contribuant ainsi considérablement au développement durable. Bruno Vermoesen, Head of Office Governmental Affairs for Circular Economy au sein du BSH Home Appliances Group, nous en dit plus sur cette stratégie.
En quoi les appareils Bosch sont-ils faciles à remettre à neuf et à recycler ?
Pour commencer, il faut savoir que les composants des appareils Bosch restent longtemps disponibles. Par exemple, les gros appareils électroménagers ont en moyenne une durée de vie de plus de dix ans, tandis que celle des petits appareils ménagers est de sept ans ou plus. Nos appareils peuvent donc être facilement remis à neuf. BSH donne également aux réparateurs professionnels ainsi qu’aux entreprises de recyclage la possibilité de se procurer la documentation de réparation et des pièces détachées d’origine. Les pièces détachées sont même disponibles en ligne pour le grand public.
Nous portons également une attention toute particulière au caractère recyclable des matériaux que nous utilisons. Les appareils sont donc faciles à recycler et les matériaux peuvent être réutilisés.
Était-ce un choix réfléchi de Bosch ? Depuis quand l’entreprise se consacre-t-elle à la remise à neuf et au recyclage ?
Chez Bosch, la réparabilité fait partie intégrante de la conception de ses appareils – ce qui permet de prolonger leur durée de vie, que ce soit lors de leur utilisation ou au moment de leur mise au rebut. Cela joue en faveur de la renommée de notre marque. Nous avons intégré cette approche dans le développement de nos produits dès le tout début. Alors, oui, je pense qu’on peut dire qu’il s’agissait – et s’agit toujours – d’un choix conscient.
Avez-vous des projets d’amélioration pour l’avenir ?
Bien sûr ! Notre stratégie d’économie circulaire continue de miser sur cette approche et vise à améliorer encore plus la réparabilité de nos produits. La prolongation de la durée de vie des appareils constitue un aspect fondamental de l’économie circulaire. En continuant à nous concentrer sur cet aspect, nous cherchons non seulement à devenir plus durables, mais aussi à nous préparer aux futures réglementations à ce sujet.
Existe-t-il une sorte de partenariat entre Bosch et les magasins de seconde main ?
Oui, même plusieurs. Nous collaborons ainsi avec le collectif Herwin en Flandre et la fédération Ressources en Wallonie. Bosch offre aux techniciens de ces magasins de seconde main la possibilité de suivre gratuitement des formations techniques et leur donne, avec le soutien de Recupel, accès à Tradeplace. Il s’agit d’un portail en ligne qui leur permet d'accéder à l’ensemble des pièces détachées et de la documentation de réparation des appareils. Bosch offre également la possibilité de développer des formations personnalisées destinées à ce secteur.
Mais ce n’est pas tout. Plusieurs projets sont effectivement en cours pour promouvoir la remise à neuf des appareils électroménagers Bosch. Ainsi, nous collaborons depuis 2007 avec SOFIE située à Grâce-Hollogne. Chaque mois, cette société réceptionne un nombre considérable de gros appareils électroménagers dont ne pouvons personnellement plus rien faire. Une bonne présélection assurée par nos techniciens et l’expérience des collaborateurs de SOFIE permettent ainsi de remettre à neuf et vendre en moyenne 80 % des appareils que nous leur transmettons !
Récemment, nous avons aussi entamé une collaboration avec le magasin de seconde main Ateljee à Gand. Bosch lui envoie tous les petits appareils électroménagers qui lui sont retournés, puis Ateljee tente de les remettre à neuf. Dans le cadre d’un premier projet pilote, Ateljee a réussi à remettre à neuf et vendre 20 % de ces appareils. Et ils s’attendent à atteindre un taux de réussite nettement plus élevé à l’avenir, après avoir gagné en expérience.
Ce modèle économique est-il souhaitable ou économiquement viable à long terme pour Bosch ?
Il faut tenir compte de deux dimensions importantes : la durabilité et la société. La remise à neuf des appareils permet de prolonger leur durée de vie, ils finissent ainsi moins rapidement dans les décharges et au recyclage. Cette approche a un impact positif sur l’environnement. Parallèlement, Bosch embauche des personnes éloignées du marché de l'emploi ordinaire et permet à celles disposant de moyens financiers plus limités de se procurer des appareils de qualité et à faible consommation d’énergie. Souvent, ces familles disposent d’appareils électroménagers vétustes et donc énergivores.
Ces deux dimensions sont très importantes pour Bosch et elles n’ont pas d’influence sur les ventes d’appareils neufs. En général, les personnes qui achètent un appareil reconditionné dans un magasin de seconde main ne l’auraient pas acheté neuf. Il s’agit majoritairement de personnes qui ont peu de moyens financiers ou qui achètent délibérément des appareils remis à neuf car elles sont soucieuses de l’environnement. Grâce à cette stratégie, nous nous adressons donc à un groupe que nous n’aurions jamais pu atteindre autrement. Nous sommes ainsi persuadés que les appareils remis à neuf figureront à l’avenir parmi les modèles économiques de Bosch, pour la bonne raison qu’ils s'inscrivent parfaitement dans notre stratégie.
¹ : https://www.feb.be/publications/economie-circulaire--vision-2030-pour-la-belgique/
